7 décembre 2007

Psychose et névrose

Psychose et névrose

I) Observations générales

A) Présentation

Il existe deux sortes de maladies mentales :

- celle qui nous force à agir (ou ne pas agir comme la paralysie), qui nous domine sans pouvoir l’arrêter. On est alors dans un état conscient.

- Celle que nous générons inconsciemment et qui dépend uniquement de notre propre volonté.

Dans un premier temps, on appelait « névrose » les troubles physiques et somatiques (digestifs), puis les troubles psychologique conscient.

Au cours du XIXe siècle, Freud supposa sans preuves scientifiques que la névrose peut s’agir de troubles psychologiques plus ou moins conscient. Il opposa ces troubles aux troubles organique ou biologique subis extérieurement (étant donc d’importances moindres). Ainsi, les malades mentaux étaient considérés de manière différente, rejetés par la société. Cependant, les manifestations névropathiques forme une version atténuée de la psychose. La névrose peut donc régresser et ainsi être guérie contrairement à la psychose. Il existe donc bien une certaine unicité entre névrose et psychose.

Ces deux troubles agissent d’abord dans la pensée puis dans le corps. Ils font donc partis du domaine psychomoteur. Pour les cas d’intensité et de degré faibles, mais suffisant pour être perçus subjectivement et donner des perturbations extérieures très peu importantes, on parle de névrose. Pour les cas plus importants, intérieurement et extérieurement, on parle de psychose. Dans cette deuxième situation, le trouble psychique est suffisant pour altérer la personnalité, « un autre Homme » nommé aliéné.

Pendant une longue période, les savants distinguaient névroses et psychoses d’une part et affections organiques d’autre part. En effet, ils considéraient que le domaine psychologique différait du domaine physique atteint au système nerveux.

Mais au début du XIXe siècle, Bayle (1799-1859) fut le premier à décrire la paralysie générale. Les troubles psychologique et moteur y sont ainsi liés, à l’atteinte de la méningo-cérébrale.

Par exemple, ces affections organiques, marquées par des signes localisés ou par des lésions étendues et destructrice (atrophie cellulaire de la démence), ont pour conséquence des déficits comme la perte de la mémoire ou des oublis des notions didactiques. Il s’agit ici du syndrome de la démence, qui consiste en la disparition de matériel psychique. Ce qui confirme de nouveau le lien avec la psychose et la névrose, qui sont des réactions à des perturbations physiologiques.

B) Problèmes de la schizophrénie

La schizophrénie vient de la démence de Kraepelin. Elle est à l’origine de la question des maladies curables ou incurables. Ainsi, pour définir la « schizophrénie », on a cherché les signes incurabilités parmi ces quelques exemples : le trouble affectif, l’autisme, la dissociation psychique et l’incohérence, les troubles de l’association d’idées, les stéréotypes ... Or ces troubles peuvent être passager et définitivement guéri. Certains ne sont que des manies ou des délires paranoïdes.

Il est donc incertain que schizophrénie et psychose soient assez similaires. De plus, la schizophrénie n’a pas toujours les conséquences désastreuses, dans beaucoup de cas.

En conclusion on ne peut pas définir la schizophrénie comme une maladie incurable. Ce n’est qu’un processus psychopathologique (Baruk, les travaux de Jenner, de Bierer (en Angleterre) et de Pauleikoff (en Allemagne) ont en effet confirmé cela lors du Congrès de Zurich en 1957).

II) Classification physiologique, analyse fonctionnelle

Psychose et névrose sont formés de syndromes qui eux-mêmes sont constitués de symptômes élémentaires. Ces derniers sont plus simples et correspondent à des troubles psycho cérébrale. En les étudiant physiologiquement, on peut ainsi comprendre le fonctionnement plus intime de la malade puis en déduire des thérapeutiques rationnelles.

Nous étudierons les principaux troubles de la psychose et de la névrose :

A) Le sommeil et le rêve

Petite parenthèse sur le sommeil et le rêve :

Au cours du sommeil, les associations mentales se relâchent. Ainsi, les suites d’images qui défilent normalement dans notre cerveau deviennent une série d’images sans sens, irrationnelle mais cependant intéressantes si elle est bien interprétée.

Le rêve constitue notre inconscient : notre personnalité toute entière, même la partie « censuré » par le rationnel.

Selon Freud, le rêve, que l’on nomme rêve freudien, exprime un désir refoulé, une manifestation hystérique. Cependant, on peut distingué deux cas :

- le rêve lié à la réalité. L’inconscient devint beaucoup plus sensible, par exemple rêver d’être guillotiner peut être la conséquence d’un objet qui nous tombe sur le coup pendant la nuit réelle (ce qui peut expliquer les rêves prophétique, dans notre cas prévision d’une douleur au niveau du coup qui ne se manifestera que bien plus tard).

- Dans d’autres cas, il représente nos pensées intimes : désirs, craintes, intentions, prévisions perceptions… (il faut excepter l’influence de toxines ou d’alcools qui intervient directement sur le système nerveux). Plusieurs auteurs ont soulignés le lien entre rêve et folie : les malades atteints rêvent de jour. Ils sont donc dans un état d’inconscience. Certains malades mentaux agissent comme ans leur rêve. Par exemple, celui qui saute par la fenêtre s’imagine qu’il effectue un simple plongeon dans une piscine. D’autres sont victimes d’obsession ou de délires : au cours d’une dure journée, les tracas, les préoccupations, les émotions … bien que souvent surpassés par la volonté d’être oubliés, résident néanmoins dans notre subconscient et réapparaissent au cors du rêve.

1 commentaire:

TPE a dit…

Psychose et névrose
d'Henri BARUK